LF-Sébastien-Photographies

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La forêt

Sauvage, belle et rebelle,

La forêt avec ses  couleurs d' aquarelle

Elle sent bon la liberté ,tellement elle est  sûr d elle

Elle veut se sentir  admirée

Alors elle donne feuillages,  arbres et oiseaux

En la regardant la lumière s'offre à nos yeux

Le changement de saison la transforme

Mais son charme reste le même

Quand la nuit tombe la recouvrant comme un manteau

Elle dégage comme des profond mystères des ombres des échos

 

 

 

 

 

C’est étrange, je n’entends plus la mésange ni aucun autre oiseau qui chante


Ni le discours, de l’eau, du beau ruisseau  qui serpente


Plus un son, ni le chant des grillons, ni le bruit du bourdon  qui s’élance


Je n’entends plus rien, juste ce mystérieux silence



Je n’entends plus ni mes pas, ni ma respiration


Ni le cri lointain de la route,ni  le vacarme des avions

Comme un éclair sans le tonnerre, un éboulis sans un bruit ...


Comme un soupir muet et comme le vent sans le souffle

Je vois des abeilles, j’ai beau tendre l’oreille


Je sent que ça pique, mais sans le bzzziiitt…

 


Un vrai silence, comme celui qui planait avant le grand règne animal


Quand la parole, était au monde minéral, au monde végétal


Un beau silence, fleurit d’imperceptibles et volatiles vibrations


Et dans le vent, les mots des végétaux qui parlent de pluie et de beau temps


Dans cet ancien silence, se mélange les palabres


De toutes les essences, les fleurs, les herbes et les arbres



J’entends, ils me parlent, la forêt me parle


Et tout le sous-bois, j’entends des bois

J’entends des bois, serai-je schizophrène !?!?


J’entends le hêtre, le pin et le chêne ...


Le bla bla de l’arbrisseau, la plainte du saule


Le prêche de l’olivier, je les entends parler

J’entends des bois, le discours de l’arole


Il me reste à comprendre les paroles




Dans leur silence, je ré entends les hurlements des scies et des tronçonneuses


Les coups fumants, du fusil du chasseur qui troue les troncs, qui troue les cœurs


Dans leur silence, j’entends l’arbre me confier sa souffrance et son malheur


J’entends la plainte, du sapin déraciné, puis traîné par un gros tracteur

Des bois qui ont peur ...

 



11/04/2013
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