Protège ta planète !
Je ne suis pas écologiste mais disons que la nature doit être respectée...
Le plastique, c’est aujourd’hui 260 millions de tonnes fabriquées chaque année, qui absorbent 8% de la consommation mondiale de pétrole: chaque gramme de plastique contient à la louche un gramme de pétrole. Mais il a fallu aussi en dépenser un second pour le fabriquer. Et pourtant, un tiers des plastiques que l’on fabrique ne sert qu’une seule fois sous forme d’emballages.
De fait, les polymères, ces longues molécules, sont connues de l’homme depuis approximativement 3600 ans, quand le caoutchouc naturel était utilisé sur le continent américain. Les découvertes de la vulcanisation (par un certain Goodyear) et du polystyrène remontent aux années 1840, l’industrialisation du PVC est venu à la fin des années 1920. Le polyéthylène remonte à 1933, tandis que le polypropylène est sorti des laboratoires au milieu des années 1950. Le PET, a été découvert en 1941. Transparent, léger et résistant (c’est le plastique des bouteilles d’eau), il a détrôné le verre —notamment en Europe— parce qu’il est aussi très imperméable au gaz carbonique des sodas.
Depuis leur avènement, les plastiques ont sans doute sauvé des millions de vies, notamment parce qu’ils ont permis d’améliorer la conservation des produits alimentaires, aidé à la mise en place de l’irrigation agricole et des équipements de gestion des eaux usées. Mais depuis les années soixante-dix, l’inquiétude grandit devant les montages de plastique qui s’accumulent dans l’environnement. Au point qu’il existe aujourd’hui un véritable océan de plastique, concentré par les courants de l’océan Pacifique, où l’eau de mer contient jusque six fois plus de poussières de plastique que de plancton… pas étonnant que Charles Moore, qui a découvert il y a une dizaine d’années cet mer honteuse, figure parmi les superstars de ce numéro spécial des «Philosophical Transactions».
Le plastique en soi ne pose aucun danger pour la santé humaine (sauf à le manger, bien sûr). La raison en est simple: la longueurs des molécules les empêche de pénétrer dans les cellules. Mais plus le temps passe, et plus on découvre combien les additifs —de petites molécules qui franchissent les barrières biologiques— qu’on ajoute pour apporter des propriétés particulières (souplesse, résistance aux chocs, résistance au feu, tenue aux rayons ultraviolets, etc.) menacent notre existence.
On a beaucoup parlé des phtalates (films et plastiques souples) et de retardateurs de flamme (moquettes, tissus, équipements électroniques) ces dernières années. Depuis un an, c’est le bisphenyl A (BPA) qui fait la Une des journaux, qui durcit notamment le plastique des biberons. La plupart des additifs ont des aptitudes à perturber nos systèmes endocriniens et à perturber la reproduction animale. Le BPA avait d’ailleurs été étudié dès les années trente comme œstrogènes de synthèse.
Dans les océans, les déchets les plus néfastes (si on omet l’aspect peu ragoûtant des plages), ce sont les restes de filets qui continuent à pêcher et donc à tuer la faune marine. Nous en avions parlé sur ce site, il y a un mois. Les débris ingérés, principalement par les oiseaux, mais aussi par les tortues, sont aussi de véritables tueurs en série.
Pour autant, le plastique a encore un bel avenir devant lui. Ils devrait notamment se développer dans les domaines de la santé, dans la construction aéronautique et automobile. A condition de le produire de manière durable, d’éviter le gaspillage et de décupler son recyclage. Parce qu’il est fait de pétrole —et que son remplacement massif par des biomolécules viendrait probablement en compétition avec l’alimentation—, le plastique n’échappera pas à l’inévitable baisse de production d’hydrocarbures et à la hausse de leurs cours quand le fameux «pic pétrolier» aura été franchi.
De fait, les polymères, ces longues molécules, sont connues de l’homme depuis approximativement 3600 ans, quand le caoutchouc naturel était utilisé sur le continent américain. Les découvertes de la vulcanisation (par un certain Goodyear) et du polystyrène remontent aux années 1840, l’industrialisation du PVC est venu à la fin des années 1920. Le polyéthylène remonte à 1933, tandis que le polypropylène est sorti des laboratoires au milieu des années 1950. Le PET, a été découvert en 1941. Transparent, léger et résistant (c’est le plastique des bouteilles d’eau), il a détrôné le verre —notamment en Europe— parce qu’il est aussi très imperméable au gaz carbonique des sodas.
Depuis leur avènement, les plastiques ont sans doute sauvé des millions de vies, notamment parce qu’ils ont permis d’améliorer la conservation des produits alimentaires, aidé à la mise en place de l’irrigation agricole et des équipements de gestion des eaux usées. Mais depuis les années soixante-dix, l’inquiétude grandit devant les montages de plastique qui s’accumulent dans l’environnement. Au point qu’il existe aujourd’hui un véritable océan de plastique, concentré par les courants de l’océan Pacifique, où l’eau de mer contient jusque six fois plus de poussières de plastique que de plancton… pas étonnant que Charles Moore, qui a découvert il y a une dizaine d’années cet mer honteuse, figure parmi les superstars de ce numéro spécial des «Philosophical Transactions».
Le plastique en soi ne pose aucun danger pour la santé humaine (sauf à le manger, bien sûr). La raison en est simple: la longueurs des molécules les empêche de pénétrer dans les cellules. Mais plus le temps passe, et plus on découvre combien les additifs —de petites molécules qui franchissent les barrières biologiques— qu’on ajoute pour apporter des propriétés particulières (souplesse, résistance aux chocs, résistance au feu, tenue aux rayons ultraviolets, etc.) menacent notre existence.
On a beaucoup parlé des phtalates (films et plastiques souples) et de retardateurs de flamme (moquettes, tissus, équipements électroniques) ces dernières années. Depuis un an, c’est le bisphenyl A (BPA) qui fait la Une des journaux, qui durcit notamment le plastique des biberons. La plupart des additifs ont des aptitudes à perturber nos systèmes endocriniens et à perturber la reproduction animale. Le BPA avait d’ailleurs été étudié dès les années trente comme œstrogènes de synthèse.
Dans les océans, les déchets les plus néfastes (si on omet l’aspect peu ragoûtant des plages), ce sont les restes de filets qui continuent à pêcher et donc à tuer la faune marine. Nous en avions parlé sur ce site, il y a un mois. Les débris ingérés, principalement par les oiseaux, mais aussi par les tortues, sont aussi de véritables tueurs en série.
Pour autant, le plastique a encore un bel avenir devant lui. Ils devrait notamment se développer dans les domaines de la santé, dans la construction aéronautique et automobile. A condition de le produire de manière durable, d’éviter le gaspillage et de décupler son recyclage. Parce qu’il est fait de pétrole —et que son remplacement massif par des biomolécules viendrait probablement en compétition avec l’alimentation—, le plastique n’échappera pas à l’inévitable baisse de production d’hydrocarbures et à la hausse de leurs cours quand le fameux «pic pétrolier» aura été franchi.
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